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Lorsque les gens faisaient cuire leur pain dans un four commun ou chez le boulanger, ils y apposaient une marque de propriété ou un signe d'une marque de reconnaissance. Cette marque était souvent apposée à l'aide d'une marque à pain, qu'on enfonçait dans la pâte.

Au début du 20ème siècle, on pouvait acheter des fours tout faits, fabriqués, entre autres, par l'entreprise Pieters à Schaerbeek. Ces constructions métalliques ne convenaient qu'à la cuisson de maximum 10 pains. La clientèle était composée de personnes des classes moyennes des agglomérations urbaines. Selon la publicité de l'entreprise Pieters, ce type de four connaissait surtout un grand succès suite à la falsification du pain, où les boulangers utilisaient des ingrédients de moindre qualité ou falsifiaient les poids.

Chez nous, des fours à pain et des fournils ont encore été construits à la campagne pendant la Seconde Guerre mondiale. Après, le pain achetait de plus en plus souvent dans une boulangerie ou était livré à domicile par un boulanger. Lorsqu'on faisait encore cuire son pain chez soi, on le faisait dans une cuisinière "moderne" au gaz ou électrique. La cuisson du pain sur la pierre a pratiquement disparu aujourd'hui.

La cuisson du pain sur la pierre à domicile a pourtant subsisté ailleurs en Europe. C'est surtout le cas dans les régions plus pauvres, où les gens ne vivent que de l'agriculture. Dans de grandes parties de la Roumanie, de la Hongrie et du reste du sud-est de l'Europe, le pain se cuit encore dans de fours à pain personnels.

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