Le râcle (râble, etc.)

Une plaque de 25 x 6 cm taillée dans les chutes de la tôle qui a servi à fabriquer la porte, 40cm de fer à béton de 8, quelques points de soudure et 2m de bois. Le râcle sert à étaler les braises pendant la chauffe et à les retirer dur four après la chauffe.

Pour fixer solidement l'extrémité du fer à béton dans le bois, on fend l'extrémité du bois (d'un seul côté, en partant du dernier noeud et en poussant le couteau vers l'extrémité du bois), on remplit le jeu avec des cales et on serre avec des colliers (genre colliers pour tuyau d'arrosage) ou avec un fil de fer. Les petit boutiens et les gros boutiens n'ayant pas réussi à se mettre d'accord.

L'écouvillon (écovet, wassingue, etc.)

 

Une simple serpillière ou sac de jute fixés au bout d'une perche de bois. L'écouvillon sert à laver la sole entre décendrage et enfournement.

La pelle à pain

Elle a été taillée dans une seule planche de frêne sans noeuds de 3cm d'épaisseur. Le manche a été arrondi et la pelle amincie au rabot.

Événements

Aucun évènement

Définitions

  • La porte
  • La gueule
  • La voute
  • La sole
  • Les ouras


La porte du four obture la gueule afin que la chaleur et la vapeur ne puissent pas s'échapper. Elle est généralement réalisée en tôle. Dans le passé, le boulanger enfonçait dans la gueule du four un bloc de bois, dont les bords étaient recouverts de terre glaise.


La gueule du four en est l'entrée, qui peut être obturée pendant la cuisson. C'est par cette ouverture que le bois est introduit dans le four, qu'on effectue le contrôle de la cuisson, que la fumée est évacuée, que les braises sont remuées et évacuées, que les boules de pâte ou pâtons sont enfournés et que les pains cuits sont retirés du four.


La voûte du four forme l'espace de chauffe et de cuisson. Elle doit stocker la chaleur, qui est ensuite restituée en cours de cuisson. A l'origine, la voûte était réalisée en terre glaise. Les fours à pain encore existants ont généralement une voûte en briques réfractaires, sur lesquelles est appliquée une couche de glaise d'une dizaine de centimètres. Du mortier de terre est utilisé pour les joints. Les formes peuvent être réduites à deux types: en coupe transversale,la voûte du four présente généralement soit la forme d'un demi-oeuf ou d'une demi-poire, soit la forme d'un dôme aplati.


La sole du four est la surface sur laquelle est placé d'abord le bois de chauffage et ensuite le pain. Elle est composée de deux couches et réalisée en un matériau réfractaire, principalement des briques ou des carreaux ayant subi une cuisson très poussée. Les joints sont obturés à l'aide d'un mortier de terre, à savoir de la glaise mélangée à de l'eau. La sole du four a la forme d'une poire ou d'un oeuf (ovale). Les coins sont toujours arrondis.


Le mot oura vient du latin os, oris, qui veut dire la bouche, l’ouverture. Il y a habituellement deux ouras parallèles. Ce sont quelquefois de petites buses de fonte mais, le plus souvent, ce long et étroit canal ou tunnel est formé de tuileaux. Les ouras ou ventouses servent à l'évacuation de la fumée (qui généralement est évacué par la gueule du four).